Une muse nommée Annabel
Lorsque le photographe Luc Fournol présente Bernard Buffet à Annabel Schwob pour une séance photo en mai 1958, il ne peut imaginer qu’il capture les tout premiers moments d’une idylle destinée à durer plus de quarante ans.
Cliquez sur la photo pour entendre Annabel raconter sa rencontre avec Bernard.
La brune longiligne à l’âme créative et le timide peintre prodige aux yeux verts-gris se plaisent immédiatement. Comme si aimantés, ils se retrouvent plusieurs fois au long de l’été et se font la cour. Un jour, Bernard appelle Annabel et lui dit:
« Sois à quatre heures à Marseille. C’est pour toujours. Viens sans rien. Je te veux sans passé. »
Les amants embarquent sur une goélette et voguent à travers la Méditerranée. Dès lors, ils ne se quittent plus. Ils se marient en décembre de la même année.
Annabel devient la muse de Bernard. Le peintre sublime sa femme dans ses œuvres pour exprimer son amour, en particulier en 1960, lorsqu'il peint « Portraits d’Annabel » en son honneur. Bernard Buffet ne se limite pas aux portraits. Son œuvre est parsemée de clins d'œil à Annabel, tels que des lettres d’amour couchées sur la toile ou des natures mortes au bouquet dédiées à son épouse.